RETOUR SUR LA REUNION PUBLIQUE DU 25.03.2025

L’association Crosne en Commun a organisé une réunion publique riche en débats, mardi 25 mars, pour évoquer la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) et ses répercussions sur le développement de la commune.
Dans une ambiance participative, élus, citoyens, citoyennes et membres d’associations locales ont pu confronter leurs points de vue, exprimer leurs inquiétudes et proposer des pistes d’action collective.
Le PLU se veut être la feuille de route du développement urbain. Récemment, l’ensemble des crosnois et des crosnoises a été invité à participer à l’enquête publique pour contribuer à la révision après 7 modifications. Cette révision engage la ville pour de nombreuses années. Elle sera prochainement soumise au vote au conseil municipal après les retours du commissaire
enquêteur.
Pour préciser, actuellement l’urbanisme à Crosne est géré par un organisme privé : le cabinet Urbailliance qui est à la fois rédacteur du PLU et en charge de son application, posant selon le groupe un problème éthique majeur.
L’association a insisté sur la nécessité de mobiliser les habitants et habitantes avant le vote prochain au Conseil Municipal, en soulignant les enjeux à long terme d’un tel document. Des membres d’une association locale ont pu témoigner des constructions inquiétante que cette révision allait permettre au sein des zones pavillonnaires.
Pour cet espace de réflexion, nous avons travaillé autour de deux questions :
– Quelles sont vos attentes sur cet espace de réflexion collective ?
– Comment voyez-vous Crosne en 2030 ?
Une question a fait consensus : comment préserver l’esprit village de Crosne tout en répondant aux exigences de l’État en matière de logement ? Les habitants et habitantes ont exprimé leurs inquiétudes sur la densification urbaine, les quotas de logements sociaux, la capacité d’accueil des écoles, et l’avenir de zones boisées.
Nous sommes revenus ensemble sur différentes possibilités permettant de répondre au quota de logement social sans construire plus.

Le témoignage des habitants et habitantes de la rue Boileau a cristallisé les inquiétudes : Un permis de construire contesté, un sentiment d’abandon chez les riverains et riveraines par la municipalité, des maisons gravement endommagées.
L’assemblée a pu être force de proposition envers ces habitants et habitantes comme la construction d’un collectif ou encore le recours auprès des assurances ou d’un huissier.
Nous avons pris le temps de faire un point sur les finances de la ville concernant le coût du futur groupe scolaire des 20 arpents, estimé à 17 millions d’euros, qui nécessitera un financement à 60% par emprunt ! Cela pose question tant sur le peu d’investissements réalisés ces dernières années que sur notre capacité à en mener d’autre avec un telle dette.
En fin de réunion, nous avons pu élaborer ensemble notre vision de Crosne en 2030 : Moins de béton, une ville à taille humaine, des services publics renforcés, la préservation des espaces verts: autant d’objectifs portés par la salle.
Cette réunion publique a montré un fort besoin d’information, de transparence et de dialogue citoyen autour de la transformation de Crosne. Le collectif « Crosne en Commun » se positionne en soutien aux habitants et habitantes inquiets de voir leur ville évoluer sans leur avis.


