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8 MAI – Battons-nous pour la paix

En ce 8 mai, nous commémorons les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en

Europe, une victoire sur la barbarie, mais aussi un rappel douloureux des ravages que la

guerre inflige à l’humanité. Aujourd’hui, alors que nous honorons la mémoire de toutes

les victimes de ce conflit, nous ne pouvons ignorer que la paix reste un combat quotidien,

menacée sur de nombreux fronts.

En Ukraine, la guerre déclenchée par la Russie en 2022 se poursuit, causant des souffrances humaines et des destructions massives.

À Gaza, l’aide humanitaire reste bloquée tandis que les victimes, souvent des enfants, se comptent par centaines chaque jour, dans une région déjà brisée par des années de souffrance.

Entre l’Inde et le Pakistan, où les tensions récurrentes autour du Cachemire restent une poudrière, menaçant la stabilité régionale et la vie de millions de civils.

Au Soudan, la guerre civile entre l’armée et les forces de soutien rapide a provoqué des milliers de morts et des millions de déplacés, plongeant le pays dans une crise humanitaire sans précédent.

En République Démocratique du Congo, les violences dans l’Est du pays, notamment celles perpétrées par le groupe M23, continuent de semer la terreur parmi les populations civiles.

Au Yémen, les frappes aériennes ont causé de nombreuses pertes humaines, aggravant une situation déjà catastrophique pour les civils.

Tous ces conflits qui s’enlisent témoignent de l’échec du multilatéralisme et de l’incapacité de la communauté internationale à prévenir et résoudre les crises.

Le Conseil de sécurité de l’ONU, paralysé par les vétos de ses membres permanents, peine à agir efficacement.

En ce jour de mémoire, il nous faut œuvrer et lancer un appel solennel à toutes et tous les dirigeants et les peuples du monde : engageons-nous résolument pour la paix !

Refusons la fatalité des conflits, œuvrons pour le dialogue, la justice et la solidarité. La paix n’est pas un acquis, mais une construction collective, patiente et exigeante.

C’est notre responsabilité commune de la bâtir et de la préserver pour les générations futures.

En ce jour où l’on commémore les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, souvenons-nous que la paix reste un combat quotidien.

En Ukraine, à Gaza, au Soudan, en RDC ou encore au Yémen ces pays sont ravagés par les conflits, nous devons refuser l’indifférence.

Les bombes tombent encore. Des civils souffrent, fuient, meurent, espèrent. Plus que jamais, levons la voix pour la paix.

Refusons la fatalité de la guerre. Exigeons le dialogue, la justice, l’humanité.